Voilà, après que l’expert m’ai dit que Nissan acceptait de réparer mon véhicule à ses frais, je suis allé le chercher jeudi dernier… résultat des courses :
1 - j’ai dû payer 900 roros pour pouvoir sortir ma voiture ! :shock: c’était pas prévu !
2 - la voiture ne marche pas mieux qu’avant, meme pire : j’ai mis 50 euros d’essence, et j’ai fait 100 km ! en gros ca fait une conso de 50l/100 :shock: alors qu’avant je faisait un 13l de moyenne !
3 - Rendez vous chez le concilliateur de justice, et envoi d’une lettre RAR dont je vous mets une copie dessous pour ceux que ca interresse, avec copie à Nissan France !
4 - On attend la réponse et si rien : Concilliateur, puis Tribunal !
Fais chier parceque j’ai pas d’assurance “couverture juridique”, mais bon … au bout du compte, meme si ca dure 3 ans, je vais retomber sur mes pattes !
Copie de mes courriers :
**Nissan France SA
Service Relations Clients
BCS 00B 445
92109 Boulogne-Billancourt Cedex
Annonay, le 19 avril 2005
Recommandé AR
Madame, Monsieur,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint une copie du courrier que j?adresse ce jour au garage NISSAN, xxxxxxxxxxxxxxxx.
Vous comprendrez en lisant ce courrier la nature du litige qui m?oppose au garage, ainsi que les « désagréments » qui me sont occasionnés.
Je garde espoir de trouver une solution RAPIDE et équitable à ce problème, d?autant plus que je souhaite rester client de votre marque comme conducteur de 4x4.
Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie d?agréer, Madame, Monsieur, l?assurance de mes sentiments distingués.
Matthieu GAS
Pièces Jointes :
- Copie du courrier RAR à xxxxxxxxxxxx
- Copie de l?ordre de réparation
- Copie de la facture
_____________________________________
Monsieur le Directeur
GARAGE NISSAN
xxxxxxxxxxxxxx
Annonay, le 14 avril 2005
Recommandé AR
Monsieur le Directeur,
Le 8 février 2005 je vous ai amené mon véhicule Nissan Pathfinder 3 litres V6 (Terrano I) afin :
D?une part de confirmer une panne de débitmètre.
D?autre part, dans l?affirmative et dans la mesure du possible, de procéder au remplacement du débitmètre défectueux.
Le lendemain, soit le 9 février 2005 le chef d?atelier m?a confirmé la panne du débitmètre, a accepté de prendre en charge mon véhicule, et m?a conseillé de procéder au remplacement du débitmètre. Décision a donc été prise de commander un nouveau débitmètre et de le remplacer.
Après un délai de trois semaines pour recevoir la pièce, le chef d?atelier m?a informé que le débitmètre en place sur mon véhicule n?était pas celui d?origine, et qu?il valait mieux réinstaller celui d?origine. Pour ce faire, le chef d?atelier m?a indiqué que le branchement électrique présent sur mon véhicule ne permettait pas de brancher le débitmètre a changer, et qu?il fallait modifier la connectique c’est-à-dire couper la prise du débitmètre actuel et souder une nouvelle prise.
Après m?être fait confirmer par votre atelier que cette intervention devrait permettre à mon véhicule de fonctionner à nouveau, le 2 Mars 2005 décision a été prise de procéder à la modification.
Le 4 Mars 2005, après que la réparation ait été faite, un mécanicien de votre garage a fait un essai du véhicule en ma présence. Nous avons constaté à ce moment là que le véhicule ne fonctionnait pas correctement : pas de ralenti, fumée noire, problème de « broutage » du moteur?
Le véhicule a donc été reconduit dans votre garage, et une fois le capot moteur ouvert, il a été constaté que les fils électriques ayant fait l?objet d?une soudure ont commencé à fondre en provoquant un début d?incendie.
A la suite de cet incident, et sur les conseils de mon assureur, j?ai pris contact avec un expert automobile, Monsieur PARISOT, afin qu?il constate les faits à titre « officieux ». Monsieur PARISOT s?est déplacé le 7 Mars 2005 et m?a informé par téléphone qu?il était souhaitable de trouver un accord amiable pour la remise en état de mon véhicule.
A ce moment là j?ai été surpris d?apprendre que vous ne vouliez pas faire appel à votre assurance alors que le sinistre était intervenu dans l?enceinte de votre garage.
Je vous ai proposé par l?intermédiaire de Monsieur PARISOT, de reprendre mon véhicule contre l?achat d?un autre véhicule a un tarif « raisonnable ».
Vous avez refusé cette proposition, et après plusieurs jours de négociation par l?intermédiaire de Monsieur PARISOT, ce dernier m?a téléphoné le 28 Mars 2005 pour m?informer que vous consentiez à remettre mon véhicule en état à vos frais, et qu?il ne resterait à ma charge que la réparation prévue au départ, soit le remplacement du débitmètre d?air.
J?ai accepté cette proposition.
Le 12 Avril 2005, le chef d?atelier m?a téléphoné pour m?informer que mon véhicule était prêt, rendez-vous à été fixé pour le lendemain matin.
Le 13 avril 2005 au matin, je suis allé prendre possession de mon véhicule. Je n?ai pas pu l?essayer, Le chef d?atelier m?a précisé qu?il y avait des fuites à l?échappement, ce qui occasionnait un mauvais fonctionnement, (pour information, le contrôle technique du 9 décembre 2004 ne mentionne pas ce fait !), et j?émets toutes réserves quant au fait qu?il a fallu que je règle une facture de 911.30 euros TTC pour pouvoir le récupérer, soit beaucoup plus que la facture qui aurait dû rester à ma charge : débitmètre : 362.45 euros HT, main d??uvre : 23.50 euros HT, et 8.50 heures de main d??uvre facturées en sus soit : 376,00 Euros HT
J?ai constaté très rapidement que mon véhicule ne fonctionnait pas mieux que le jour où je vous l?ai laissé en réparation, soit plus de deux mois après !
Je me suis rendu l?après midi au garage 4x4 Modul-Auto à Saint Cyr pour leur demander leur avis. Le gérant du garage a fait un essai de mon véhicule et a constaté qu?il ne « tournait pas sur tous ses cylindres » et que cela ne pouvait venir des fuites d?échappement.
A ce jour, je ne peux toujours pas utiliser mon véhicule dans des conditions normales. Or, j?ai acheté un 4x4 pour mes déplacements professionnels à l?occasion desquels je dois parfois visiter des biens immobiliers en campagne difficilement accessibles. Mon entreprise est à sa troisième année d?existence, et je ne peux pas financièrement acquérir un véhicule pour remplacer celui-ci, à moins d?obtenir une « bonne reprise », d?autant plus qu?il me reste un crédit à rembourser sur ce véhicule.
Ce problème ne se limite donc pas à un « confort d?utilisation », mais me crée un véritable préjudice quant à l?exercice de ma profession. Et depuis deux mois je dois me « débrouiller » pour me rendre à mes rendez-vous.
En conclusion : à partir du moment où vous avez acceptez de prendre en charge mon véhicule, vous avez une obligation de résultat. Je viens de vous régler une facture de 911.30 euros TTC, et cela sans la moindre amélioration de l?état de mon véhicule, plus de deux mois après vous l?avoir confié. Le sinistre a eu lieu dans l?enceinte de votre garage et vous refusez d?en assumer la responsabilité en ne faisant pas fonctionner votre assurance.
Aussi je prends rendez-vous ce jour avec le conciliateur de Justice d?Annonay et prends contact avec une association de défense des consommateurs dans l?espoir de trouver une « réelle » solution.
PS : Copie de ce courrier à NISSAN France, à Monsieur le Conciliateur de Justice et à Monsieur PARISOT.
Salutations.
Matthieu GAS
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