Et quand on mord le bas-côté ?

Dimanche, il m’est arrivé un truc bizarre, je n’ai pas bien réagi et je me suis retrouvé de la route dans un pré, bon sans casse, mais j’aurai pu casser mon engin.

Je vous raconte :

Donc mon pick-up que j’aime d’amour a une grande benne , des lames de ressorts renforcées à l’arrière ( dixit mon mécano, moi je n’en sais rien ) et très peu de masse sur cet essieu arrière lorsqu’il est vide.

Donc de bon matin dimanche ( 9h00, il faut rester raisonnable ), allant chercher les croissants, route de campagne, humide sans plus, sans abord stabilisés, à 80 km/h je mets ma roue ( j’étais en propulsion évidemment ) arrière droite dans l’herbe ; mon fier destrier par en crabe instantanément vers le milieu de la route et j’avise un vignoble un peu plus loin sur ma course : aïe → je vais me faire des ennemis.

J’essaie de contrôler je braque à l’inverse et je me retrouve après une deuxième embardée à droite cette fois ci planté ( toujours en crabe ) dans un verger : entre deux arbres à 10 ou 12 mètres de la route.

Ouf !!!

Bon mes pneus à l’arrière ne sont pas en bon état, franchement usés surtout sur les côtés, mais pour faire bien, comment on se récupère dans une situation comme celle-là, parce que ça va vite, 2 ou 3 secondes, pas plus !

Ben on se récupère pas… Car si ça décroche, c’est que l’on va trop vite par rapport aux circonstances (état de la route --nids de poule, humidité, graviers–, des pneus et des suspension…) Avec nos Camions, surtout à vide, ça part très vite. La seule solution, à par lever le pied avoir un destrier plus récente de conception ou mieux en 4RM sur route (new L200) car les limites seront plus loin avant décrochage!

Bon, ben je vais commencer par changer mes pneus, pour repousser un peu la limite…

Jusque là, je trouvais mignonnes ces petites pertes de contrôle d’une demi seconde aussitôt rattrapées dans un virage en dévers, dans les ronds points ou les épingles.

Dimanche, c’était moins glorieux.

Salut
LA vrai solution est de débrayer tout de suite, le camion vas se poser tranquillement et repartir en ligne droite, bien évidement tu aura compensé la dérive, mais surtout il faut être prompt car a un certain angle ce n est plus rattrapable.
mais SURTOUT ne pas freiner ou relâcher l accélérateur sans débrayer car la c est le tête a queue assuré.
c est sur qu avec une roue dans une ornière ma technique deviens des plus hasardeuse.
soit dis en passant des centres de réflexes de conduites sont ouvert dans toute la france et ils explique les bon geste a avoir lors d’aquaplaning ou autre dérobades.

content que tu soit en un seul morceaux pour en parler

+1 Il faut adapter la vitesse aux conditions. Un pickup n’est pas un SUV, il reste un utilitaire étudié pour porter du poids, pas faire des rallyes. Donc prudence et anticipation

autre solution, conduire en pantoufle

heuuuu!!perso je ne debraye pas!!!contre braquage et lever le pied droit legerement pour ne pas accentuer la derive ,un peu à la ari vatanen!!
heureusement qu il n y avait pas un fossé !!!

Tu peux aussi charger en permanence un peu ta benne pour éviter la perte d adhérence trop rapide ( encore plus vrai si tu as des lames renforcées )

Une centaine de kg, et le comportement change vraiment ( l été de roule avec un tonneau cover ( 20 kg ), et l hiver avec un hard top acier ( 120 Kg ) —> la différence est impressionnante

Ton L200 est trop ancien pour avoir la position superselect ??

le superselect est arrivé sur le new L200 ce qui n’est pas le modèle de notre ami (avatar)

si tu as une conduite offensive et pour les habitués de la chose, ne pas débrayer → mais il faut alors en plus d’essayer de pouvoir garder la maîtrise de la glisse, jouer avec des paramètres, mouvements parasites et inconnues dues au moteur et à la propulsion, ce qui risque d’augmenter franchement la difficulté → réservé quand c’est voulu et dans des endroits connus

En urgence et ce dès le début de dérapage, DÉBRAYER, de façon à déjà supprimer toute incidence du moteur et de la propulsion. Le plus important, et ce dès le début et quelque soit le déroulement de la glisse (contrôlée ou non) chercher des yeux une échappatoire et TOUJOURS REGARDER cette échappatoire, on va ou là où l’on regarde → même si on ne sait pas faire, inconsciemment, on aura tendance à mettre ses mains et donc son volant dans la bonne direction. (si on regarde le mur, ce sera direct dans le mur) ON VA LA OU LE REGARD PORTE.
NE JAMAIS FREINER avant d’être en ligne droite.

Attention, en cas de dérive du train arrière, lorsqu’il va se remettre dans l’axe, immanquablement il repartira dans l’autre sens, c’est ce qu’on l’on appelle le coup de raquette. Il est du à l’inertie accumulée par le véhicule lors du dérapage. Plus la dérive a été forte, plus le coup de raquette sera fort et violent…à savoir et à anticiper…car quand le P-U s’est remis droit…pas sur que ce soit fini et qu’il ne va pas partir dans l’autre sens…Il faut déjà être prêts et anticiper son départ dans l’autre sens

Toute dérive du train arrière doit être compensée par un contre braquage…attention qu’en cas de dérive trop importante, la direction va se mettre en fond de butée (vite arrivé sur un 4*4)…à ce moment là, plus possible de rien contrôler et c’est parti pour le tête à queue…


Donc, à faire: TOUJOURS regarder vers où l’on veut aller, prévoir le mouvement des autres véhicules, si possible, par exemple si l’on se rend compte que l’on arrive trop vite, freiner au maximum pendant que le véhicule est encore en ligne droite (et cesser dès l’entrée en courbe) DÉBRAYER et ce le plus top possible.
En cas de dérive du train arrière, contre braqué si nécessaire…mais faire attention que lorsqu’il va se remettre droit, il faudra anticiper le coup de raquette…qui lui même peut être suivi d’un autre coup de raquette dans l’autre sens…et plusieurs fois de suite…agir en douceur de façon à chaque mouvement de caisse, atténuer l’inertie et ainsi récupérer le véhicule…ne freiner que quand le véhicule est bien droit et que plus aucun mouvement de caisse parasite n’est perceptible…

Et aussi rester calme et agir sans aucune brusquerie pendant toute l’exécution de tout ce bazar

Techniques apprises lors d’un stage de glisse professionnel

ps: ne pas oublier les lois de la physique, si c’est beaucoup trop vite… faut pas rêver alors, vous ne rattraperez pas la voiture… choisir de suite la bonne porte de sortie ou la moins mauvaise, quitte à casser du bois…

C’est intéressant ce que tu écris Tryphonbel.

J’ai quand même eu de la chance sur ce coup là, pas d’obstacle, pas de fossé, je me suis arrêté entre deux arbres…

Le plus drôle c’est qu’avec mon L200, je roule plutôt cool, même ce jour là. Je me doutais bien que les limites étaient plus faciles à trouver qu’avec une berline surbaissée, c’était pire que je ne croyais.

Et oui, pour pratiquer les routes de campagne journalierement , je vois le tableau , tu es descendu dans l’herbe du bas coté , et comme la “marche” pour reprendre la route et plus ou moins haute (ca peut aller à plus de 10cm de décalage entre le macadam et le bas coté ) , quand ca accroche pour remonter , ca fait à tous les coups le souci que tu as eu , même avec des bon pneus

dans le même cas de figure que toi , j’ai vu sosu mes yeux une camionette traverser la route et encastrer une voiture auto école qui arrivait en face , je ne décrirai pas le résultat

lorsque l’on quitte le macadam pour une raison quelconque , surtout , ne pas mettre le coup de volant pour essayer de remonter de suite , lacher l’accélerateur pour ralentir et remonter sur le macadam tranquillement.

+1
Je fais pareil, contrebraquage immédiat et je lève un peu le pied.
Quand l’arrière commence à passer devant, il faut ralentir l’arrière.

Le problème de débrayer, c’est que la réaction peut être très vive (coup de raquette) et aussi que l’inverse peut se produire (sous virage), maîtriser la vitesse de son train arrière est peut-être plus compliqué, mais c’est l’idéal.

Je comprend qu’en stage ils optent pour une solution “plus simple” mais quand ça arrive on a pas le temps de réfléchir : lever le pied ou débrayer… on le fera que si on s’est entraîné avant.
Donc autant s’entraîner sur de réelles bases de pilotage (AMHA) et surtout… faire gaffe à sa vitesse et à là où on met ses roues.

Attention : ceci n’est valable que pour un véhicule en propulsion, sur une traction il faut contrebraquer et maintenir les gaz pour ne pas freiner le train avant qui est déjà en train de se faire rattraper par l’arrière (surtout pas de frein à main, c’est la perte définitive du train arrière !!!) Mais généralement les véhicules en traction ne sont pas “sur-vireurs”, la glisse du train arrière est le plus souvent provoquée…

Je suis bien d’accord, quand on quitte le macadam et qu’on a un 4x4, on devrait pas être si pressé d’y revenir
Enfin, heureusement dans le cas présent, pas de bobo ni de dégâts

nous n allons pas polemiquer sur la conduite de chacun,sur des conseils à 2 balles,chacun de nous s est fait peur un jour ou l autre ,surpris par un imprevu sur la route,que ce soit de l herbe,de l eau,du gasoil sur la chaussée.
je reste cependant sur le fait que de debrayer ote le controle du vehicule sur la motricité,perso,je n ai jamais vu un pilote debrayer dans un virage ou en sous-virage,peut-etre que ça existe
il est bien evident,qu il y a tellement de parametres !!!(largeur de la route,voiture en face,etc…)
je faisais simplement allusion a ari vatanen pour la conduite sur neige dont les scandinaves ont l habitude

… Et jamais en pickup le Ari

non mais en tracteur …

Nous parlons bien en cas de mesure d’urgence, le but est de rendre justement le véhicule neutre …tu ne verra en effet jamais un pilote agir de la sorte en rallye…débrayer, c’est enlever la motricité…donc perdre du temps…pas bon pour la gagne ça…mais nous sommes à un tout autre niveau là…

une semaine à raison de 8 heures par jour sur une dalle époxy mouillée et avec des pneus slick, que ce soit avec des tractions et des propulsions et 150 pertes de contrôle plus loin, alors tu as bien compris le principes

Oh les gars pour ce genre de d’acrobaties il y a les circuits (payants), et le hors pistes. Sur les routes pensez au autres automobilistes, piétons, animaux

Ben justement, je ne pense qu’à eux et à moi.

Je roulais à 80 km/h, tranquille en campagne et je me suis retrouvé au tas…