[l'HUILE]

Pour résumer la situation : en France c’est autorisé uniquement pour faire fonctionner hors réseau routier les tracteurs des agriculteurs qui produisent leur colza ou tournesol… mais en fait l’Europe reconnait l’usage des huiles végétales brutes ou pures (HVB/HVP) et promouvoit l’utilisation des biocarburants par la **directive 2003/30/CE du parlement européen et du conseil du 8 mai 2003.**L’état Français vient d’ailleurs d’être attaqué en justice par la CE qui l’obligait à retranscrire cette Directive dans les lois francaises…

Donc en France la situation n’est pas claire et l’on peut se faire verbaliser (avec l’espoir d’un recours devant les tribunaux européens).

En revanche en Belgique l’HVB est autorisée et défiscalisée depuis le 3 avril 2006 !

N’oubliez pas que le CO² émis par l’HVB provient de l’atmosphère car la plante l’a puisé quelques mois auparavant pour sa croissance… donc il n’y a plus d’émission de gaz à effet de serre ! Mais en France on pratique surtout l’Escrologie :evil:

:twisted: :twisted: :twisted: Exact hélas! :evil:

De l’info toute chaude dans le domaine des biocarburants :

Après le colza et le maïs, des microalgues dans le moteur

2007-01-10

Par Sophie MAKRIS

(Source vérifiée)

Une personne s’apprête à se servir d’une pompe à superéthanol dans un centre E.
Leclerc le 13 décembre 2006 à Reims.VILLEFRANCHE-SUR-MER (Alpes-Maritimes) - Les
biocarburants issus du colza et autre canne à sucre à peine sortis de la
confidentialité, les scientifiques testent déjà une nouvelle poule aux oeufs
d’or énergétique: les microalgues, riches en lipide aptes à faire tourner un
moteur.

Dans les locaux du Laboratoire océanographique de Villefranche-sur-Mer (LOV),
des flacons remplis d’un liquide trouble tantôt rouge, vert ou jaune, sont
l’objet de toutes les attentions: chacun d’entre eux concentre plusieurs
millions de microalgues, des organismes microscopiques qui poussent par
photosynthèse dans l’eau douce ou l’eau de mer.

“La particularité de certaines espèces de microalgues est de produire des
réserves de lipides allant jusqu’à 70% de leur masse lorsqu’elles sont soumises
à des stress comme la privation d’azote ou une augmentation brutale de lumière”,
explique Olivier Bernard, chargé de recherche à l’Inria (Institut national de
recherche en informatique et en automatique) de Sophia-Antipolis.

Une propriété qui fait briller les yeux des chercheurs en biocarburant : à
raison d’environ cent grammes d’huile extrait d’un litre de microalgues, la
production de ces cellules permet d’espérer un rendement à l’hectare trente fois
supérieur aux oléagineux terrestres comme le colza ou le tournesol.

Autre avantage: si les biocarburants des céréaliers peuvent difficilement se
passer d’engrais et de pesticides néfastes pour l’environnement, la culture de
microalgues en serre à grande échelle -des photobioreacteurs- évite cet écueil,
tout en permettant une maîtrise du cycle de l’azote et du phosphore, grâce au
recyclage des différents éléments nutritifs.

Sans compter le gain de place offert par ce procédé en comparaison des cultures
oléagineuses terrestres! “Selon certains experts, il faudrait planter
l’équivalent de la surface de la France en oléagineux pour faire rouler toutes
les voitures du pays”, explique Antoine Sciandra, directeur de recherche du CNRS
au laboratoire de Villefranche.

Reste à rendre rentable la production des acides gras issus des microalgues et
leur transformation en biocarburant. Pour y parvenir, l’Agence nationale de la
recherche (ANR) fait plancher sept équipes universitaires françaises, cordonnées
par Olivier Bernard et associées à la PME Valcobio, sur l’élaboration d’un
modèle viable de production.

Le programme Shamash, doté d’un budget de 2,8 millions d’euros pour trois ans, a
démarré en décembre après avoir été labellisé par le pôle de compétitivité “Mer”
de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Plusieurs pistes permettent d’espérer une meilleure rentabilité : “Outre les
acides gras, les microalgues contiennent des molécules très recherchées dans les
domaines agro-alimentaire et pharmaceutique, comme les Oméga 3 et les
antioxydants. Il nous faut améliorer les procédés de séparation de ces
molécules”, décrit Olivier Bernard.

Les chercheurs traquent aussi le “graal” des microalgues, celle qui parmi les
200.000 à un million d’espèces existantes offrira la meilleure production
lipidique. “Nous sommes en compétition avec des scientifiques d’Amérique, du
Japon, d’Allemagne, d’Angleterre, chacun cherche +la bête de course+!”.

Les Français ont un allié discret: Shamash, divinité babylonienne qui donne son
nom à leur programme de recherche, représenté par un soleil dans une roue,
“comme une métaphore du biocarburant”.

En substance : il se pourrait que l’avenir des biocarburants passe par l’huile extraites de microalgues qui ont un rendement très supérieur au colza ou tournesol :slight_smile:

Peut-être… mais c’est pour les diesels… il te faudra reprendre un gris :wink: !

j’ai vu un sujet hier soir à la tv sur les microalgues…apparament sa tourne mais le système de traitement fait que cela coute encore grosso-modo 90$ le baril…ce qui est encore plus cher que le petrole brut.
donc pour le moment c’est toujours à l’étude, mais le prix du pétrole allant en augmentant, il se pourrait bien que son prix arrive à concurrence de celui des microalgues et la donne sera changée.
à moins qu’il trouve unesolution moins honéreuse. :slight_smile:

Disons que le prix du baril de pétrole tient compte des réserves restantes donc ira forcément en augmentant… les réserves de microalgues seraient, elles, inépuisables donc à terme (et une fois les installations rentabilisées) le prix devrait baisser :slight_smile:

Rappellons-le : le carburant issu d’organismes vivant à la surface de la terre dégage du CO2 que la plante a prélevé quelques mois/années plus tôt contrairement aux carburants fossiles dont le carbone était stocké loin de l’atmosphère. L’effet de serre des biocarburants (pas du diester) est quasi nul.

Etre écolo c’est pas être anti-voiture !

ON m’aurait trompé alors ???

:confused::

de toute façon, on ne sera plus de ce monde pour rouler à l’algue, donc autant en fumer au maximum maintenant, car dans 20-30- ou 40 ans, cela coutera toujours tres cher, et on roulera plus de toute façon car plus de permis grace à tous ces radars qu’ils nous mettent dans les champs…


Bref, merci de l’info, c’est clair que c’est une bonne idée et de voir que mes impots paye des gars qui nous font miroiter des idées lumineuse ne m’avance guerre pour aller au boulot et ce, jusqu’à ma retraite… :evil:

tiens , pas plus tard que ce matin , j’ai écris une lettre à mon député lui demandant de poser une question au ministre concerné sur l’incohérence de la légalité européenne de rouler à l’huile et l’interdiction française.
je lui ai noté en anexe qu’il était assez rigolo de nous demander de voter pour l’Europe et de ne pas retranscrire les directives européennes.

j’attends sa réponse :smiley:

Perso, ça fait un peu plus de 2 ans (octobre 2005) que j’ai commencé à “huiler” ma pitite clio 1.9 diesel.

A l’époque elle avait 170 000 km, elle en a aujourd’hui 196 000.

J’ai commencé “léger”, à 5 puis 10, puis 15 et 20% de colza ou tournesol dans mon gasole. Je sens que je vais tenter 25 et 30% d’ici peu…

Le moteur est strictement d’origine, je n’ai même pas fait re-tarer les injecteurs malgré son grand age.

Elle démarre comme une jeune mariée (été comme hiver) et tourne comme une horloge suisse… Par contre ça sent le beignet à plein nez pour ceux qui sont derrière : pas besoin de faire un prélèvement dans le réservoir pour savoir qu’il y a de l’huile !!!

Aucune différence de performance ni de consommation.

Pour ce qui est de la légalité… j’habite un peu dans la brousse, même s’il m’arrive de croiser les douaniers parfois sur le bord de la route… Mais je pense (c’est juste mon avis…) qu’ils doivent avoir des consignes pour ne pas trop insister sur les “huileux”. Il y a mieux à faire, et de plus ça met l’Etat dans l’embarras… :redface:

ben nous on tourne a 30% dans les tracteur et aucun prob si c n est que sa fige plus facilement l hiver et en ete on a meme deja essayer 100%

Oui.

Je prends mon gasoil dans des bidons de 20 litres (ex-bidon de pétrole de récup) et je fais le mélange dans le bidon après avoir versé un peu de GO dans le réservoir pour faire de la place.

C’est un peu contreignant, mais ça permet d’être plus précis question dosage et surtout ça permet un mélange homogène : L’huile et le Go ne se mélangent pas “naturellement”, par contre une fois mélangés, ça reste stable.

Au pire, on peut verser l’huile dans le réservoir (au pif pour le pourcentage…), ensuite on fait le plein de GO, et on “secoue” un peu la voiture sur les 2 premiers rond-points… pour finir le mélange !!!

L’autre avantage des bidons, c’est que ça permet de faire des réserves quand le carburant est à “prix coûtant”…

Actuellement, j’ai environ 320 litres de GO d’avance de l’époque où ça coûtait un peu plus d’un euro le litre… Et environ 80 litres d’huile !!!

Question supplémentaire :
Vous la filtrer à combien de microns l’huile ?

Pour la lettre au député , si il y en a qui veulent l’envoyer à leur député , c’est le moment , juste avant les élections et je tiens le modèle à votre disposition.

on presse nous meme l huile de tournesol on la met dans des cuve de 1000litre qu on laisse decannter quelque mois et apres decantation on a une perte d environ 20% qui n est pas utilisable donc il reste dans les environ de 800litre qu on melange au gazoil(rouge bien sur) celon le dosage qu on veut peut on restocke dans des cuve de 2000litre pour consomation et apres suffit de ce servir a la pompe

Si tu utilises de l’huile “alimentaire” du commerce, pas besoin de filtrer .

nous on filtre dans un grand filtre a pression et c avec des grande poche lavable mais pars contre je connait pas la taille de filtration

Au pire le filtre à gasoil fera son boulot…

Tant qu’il n’y a pas de flotte, c’est le principal !!!

Sauf erreur de ma part ceux qui filtrent le plus sont ceux qui récupèrent les huiles de friture.

:mdr3: :mdr3:

en tout cas , toujours pas de réponse de mon député :batte: