Saaaaalut’,
Je lisais attentivement les conseils précédents et une chose m’interpelle: la conception de l’embrayage.
Pas question de me prendre pour ce que je ne suis pas, excepté peut-être pour un passionné.
Entre un embrayage mécanique (boite mécanique) et hydraulique (boite auto), il y a un monde de différence.
Contrairement à ce qu’on peut penser, un embrayage de boite auto ne contient pas une multitude de disques. Cette idée vient probablement de la conception des embrayages de nombreuses motos où un mix de disques baignent dans de l’huile (cela augmente considérablement la surface de travail et de contact).
Donc:
mécanique=un disque fortement pressé par le diaphragme contre le volant moteur, liant ainsi la boite au vilo.
Auto= l’huile (ATF) est le vecteur d’énergie entre la turbine, pompe et réacteur. C’est cela qui donne le sentiment de glissement perpétuel et la sensation que les chevaux s’égarent dans la boite. Par contre, une fois le régime élevé, un accouplement mécanique entre en action, (comme pour l’embrayage mécanique) solidarisant la turbine de la pompe. C’est à ce moment qu’on sent que la boite “se cale”, qu’il n’y a plus de glissement entre l’accélération et le régime.
Ceci dit, pour tester l’embrayage, les idées ont déjà été proposées:
Mécanique: on le sent vite, la moindre pression sur la pédale de gauche fait patiner quand le moteur est en charge. A l’arrêt, freins serrés, on cale le moteur en première, ou en seconde (mais gaffe à ne pas le brûler!).
En boite auto, hormis la lamination de l’huile (qui tend à la rendre trop fluide) rien ne risque de tuer la pompe sauf si: par manque d’huile, la pompe cavite, détruit les ailettes faisant ainsi perdre en rendement. Le niveau d’ATF, c’est HYPER important.
Comprenons le bien: une boite auto est de conception un convertisseur de couple à la base. Il y a donc une limite physique très nette au couple. C’est LA raison pour laquelle on ne peut pas augmenter le couple (par reprogrammation) sur une caisse en boite auto, à moins que la marge soit prévue à la conception.
Et merde, j’ai encore digressé…