Quel dépaysement ! Ca donne vraiment envie d’y aller
C’est toujours le même problème, la liste des pays à visiter s’allonge chaque année !
(alors même que j’ai pas encore fait toute la France…)
On reprend un peu plus tard je vous donne tous les renseignements que vous voulez.
Je ne me souviens pas si c’est Kita (je crois ) ou Sébékoro mais quelques photos pour vous donner l’ambiance qui règne en bord de route vers les villages.
Une vue de Bamako avec sur le fond le Niger qui coupe la capitale en deux.
D’autres vue de Bamako ou le 2 roues est le roi, il y en a des milliers et des voies sont aménagées spécialement pour eux avec leurs feux et stop de chaque coté de celles destinées aux 4 roues.
Une vue du palais présidentiel de l’autre coté du Niger.
Maintenant il faut prendre la route de Segou, San et direction Mopti.
Quelques pistes
Nous décidons d’aller par la piste à Djénné mais on ignorait ce qui nous attendait, la fin du monde
Un orage, une tempête, vent, pluie, sable, on ne se voyait plus à1 mètre warning et toutes lumières allumées impressionnant surtout quand on roule sur une route ou l’on ne pas se croiser.
Nous aboutissons finalement sur une plage avec un fleuve à traverser le Bani (affluent du Niger), nous croyons vraiment que notre attente va se compter en jour tant la tempête est violente et ne faibli pas.
Et la miracle le jour se lève en pleine nuit.
Le fond est tellement remué que la barge arrive mais s’arrête, charge et décharge dans l’eau , ils étaient heureux les propriétaires des plates.
Et on débarque dans l’eau la nuit sans savoir ou est le bord la direction à suivre… un grand moment de solitude
et enfin au petit matin Djénné la belle avec son marché et sa mosquée en terre la plus grande du monde.
ça aussi c’est Djénné
Allez direction Mopti la Venise Africaine mais d’abord une petite halte a Sévaré pour réparer le pneu du 78 et se faire un peu de bien
Mopti, je n’ai pas de belles photos mais c’est ça l’Afrique, ils sont incapable de gérer les déchets.
En tant que percussionniste avec Laurence on a pas pu s’empêcher de faire un bœuf avec les musiciens de rue avec sourdo et djembé
Voila pour ce soir, demain si vous le voulez toujours on découvre l’immensité du pays Dogon (et nos petites galères
C’est un superbe voyage et j’y retournerais, je pense dans 2 ou 3 ans mais jusqu’au Burkina fasso ou la faune est plus généreuse. cette année il m’a manqué deux jours pour y aller faute d’organisation mais maintenant je sais ce qu’il faut faire et où il faut le faire
Pour Pierre on peut le faire avec des enfants celle que tu vois sur la photo à 6 ans mais elle en est à son 6 ou 7ème voyages Africains. Je pense que c’est à partir d’une dizaine d’année qu’ils peuvent réellement en profiter.
Sinon bien sur il faut tous les vaccins pour les tropiques (pour 5 personnes je crois me souvenir 400 €)
Ensuite le traitement paludéen, là il y a à boire et à manger selon le médicament choisi mais là aussi je suis maintenant au point pour une durée comme la mienne 1 mois cela va de 150€ à 500€.
L’huile de synthèse la bas tu oublie alors tu la fait suivre pour ta vidange avec tes filtres pour la main d’œuvre pas de soucis: 1€ à 1,5 € .
Le kilométrage 15000 km de Narbonne, 12000 aller retour et 3000 au Mali et par les pistes c’est pas mal
Le prix des visas très aléatoire cela dépend du vent de la chaleur et de ta tête
Pour les assurances, la aussi je sais ou il faut aller en gros pour être couvert 20 jours en Mauritanie c’est quelques dizaines d’euros et au Mali c’est pareil en fonction des chevaux fiscaux de ton 4x4 (avec mes 17cv environ 70€)
Je suis parti avec très peu de nourriture, j’ai donc acheté sur place sinon bivouac tous les soirs et de temps en temps restos . Comme boisson eau traité (aucun problème au Mali il y a de l’eau claire partout) et coca.
Bilan pour trois personnes adultes tout compris avec faux frais souvenirs vaccins et traversée (Espagne et autres…) environ 3500€.
Si vous avez des questions précises et si je peux vous répondre se sera avec plaisir.
Un orage, la montée des eaux est impressionnantes et le courant très fort.
Les pseudos chemins changés en rivière.
Les innombrables cascades qui descendent des falaises
des “rues” dans un village Dogon.
Une reconnaissance.
et une autre toujours les mêmes qui s’y colle
Des village et leurs champs de mil.
Petit passage, hummm
Une vue contrastée du pays Dogon : dunes de sable plus loin les mêmes recouvertes de verdure puis une rivière des palmiers et la falaise.
La première impression quand on rentre dans ce territoire c’est l’immensité. J’ai eu le même sentiment que la première fois ou j’ai bivouaqué au milieu du désert
Re re reconnaissance
Ça va être bon.
Installation du bivouac avec rencontres avec les locaux ou les enfants nous montrent leurs livrets scolaires et leurs notes, fabuleux.
une nouvelle reconnaissance mais vous ne verrez pas les photos, quand les petits maliens nous ont crié, "non toubabou, non toubabou il y a ca… (on est vite sorti)
il ne nous perdait pas des yeux, promis dorénavant on demandera au fait c’était caïman
Ces panneaux et ceux contre le sida fleurissent partout au Mali même dans les endroits les plus reculés.
Avancée au cap
le village Dogon de Nombori et ses curiosités locales
On a gouté une bonne bière au mil bien…chaude
Toujours le village
Habitation du Du chef des Dogons le Hogon
Vues
Il y a trois sortes de villages ceux d’en haut (sur la falaise) ceux d’en bas les Dogons et ceux du milieux de la falaise, les chasseurs telem.
Bon c’est tout pour ce soir, je reviens demain pour la fin
Je vous embête peut être avec ces photos mais je le reconnais, de façon égoïste, ça me fait revivre le voyage une deuxième fois et ça c’est
A rouler dans tous ces marécages sans savoir ou l’on met les pieds on finit par se planter
Quelques photos
Là on s’en sort avec la sangle
et re… on casse le tirefort et la sangle à 3 reprises mais on s’en sort au bout de 2 heures
re re …
Vous remarquerez il fait jour on est au milieu de l’après midi
Le 80 a fait tout ce qu’il pouvait, je n’ai pas fait bouger le 78 d’un centimètres.
Il est posé et ventousé dans le bourbier
On le deleste (roue de secours, chargement…) pour essayer de le remuer… rien n’y fait.
La nuit arrive (PY regarde ce que le gars de dos a autour du cou )
Il fait nuit
Personne ne ménage sa peine
C’est le plantage le plus long que j’ai connu environ 7 heures avec une quinzaine de personnes
Voila la trace du passage
La difficulté que l’on ne voit pas sur les photos c’est que l’on est au milieu de l’eau et qu’il a fallu faire un barrage autour de la voiture pour éviter que le trou ne se remplisse au fur et à mesure que l’on creusait et un barrage avec des branches, il y a mieux comme étanchéité
Pour la suite c’est le chemin du retour avec un pincement au cœur de ne pouvoir rester plus longtemps.
Superbes tes photos, Didier
Partant dans 15 jours pour deux mois, direction la Mauritanie puis le Mali j’espère que les pistes se seront asséchées.
Encore bravo pour ton reportage.