Pas chez mon assureur, qui n’avait pas encore référencé mon véhicule.
Il y a eu des erreurs par le passé, rares, au niveau du service des CG. Mais j’avoue qu’aujourd’hui la probabilité est faible.
Notre ami peut aussi vérifier auprès de Mitsu France, en demandant sans plus de précision quelle est, sur leur base de donnée, la puissance associée à son numéro de châssis.
Pour le reste, s’il s’avère que le véhicule est bien un 136 cv modifié, et que le concessionnaire ne veut rien entendre, il y a des moyens légaux de lui faire entendre raison. Par exemple la voie du référé, avec astreinte, lui enjoignant de remettre au client un véhicule conforme. Ne pas oublier que pour les magistrats, c’est le client qui est - en principe - supposé être de bonne foi. Comprendre : si le commercial vend un véhicule neuf de 170 cv, c’est obligatoirement un véhicule de 170 cv usine, pas une préparation, même légale. Le client n’est pas supposé être un spécialiste de l’automobile. Si, par conséquent, sur le bon de livraison il n’est pas mentionné que c’est un véhicule de 136 cv qui a été modifié et porté à 170 cv, le concessionnaire est mal engagé en cas de contestation.
Surtout ne pas oublier non plus qu’en cas d’accident, pour l’assureur, c’est la puissance de la CG qui sera déterminante. Et dans le cas présent, ça vaudra une annulation d’assurance. Si c’est un petit pet de carroserie, l’expert n’ira pas bien loin. Mais s’il y a un blessé ou un mort dans l’accident, les forces de l’ordre et les experts désosseront la voiture s’il le faut pour vérifier si elle est conforme à ce qu’il a y a écrit sur la carte grise.
Il y a aussi la DRCCRF ( aka la Répression des Fraudes ) si appréciés par les margoulins. En général, le seul fait de parler d’eux calme l’adversaire.
Enfin ne pas oublier que les paroles s’envolent… mais pas les écrits. Autrement dit, tout faire par courrier, avec AR.